Par Julie Peh
Cette arrivée constitue un léger soulagement pour la population qui est sous le joug des sanctions de la Cedeao dont la fermeture des frontières. Environ 300 camions sont arrivés à Niamey lundi et dimanche avec leurs cargaisons. Le convoi gigantesque a quitté le Burkina Faso, qui a gardé sa frontière ouverte avec le Niger depuis que le bloc régional ouest-africain a imposé des sanctions après que des soldats mutins ont renversé le président du pays Mohamed Bazoum, le mois dernier.
C’est un véritable soulagement donc pour les nigériens sachant qu’il n’était pas évident que la plupart de ces camions atteignent leur objectif, la route entre le Burkina Faso et le Niger étant bordée de groupes djihadistes, ce qui la rend dangereuse pour les convois de ce type et donc nécessite des escortes militaires lourdes des deux armées.
Notons que le Burkina Faso et le Mali, tous deux dirigés par des militaires, ont refusé de se plier aux sanctions de la Cedeao et de soutenir le Niger pendant la durée desdites sanctions.