Par Julie Peh
Pour Niamey, le patron de l’Onu, a plutôt accédé à la demande de l’ex-ministre des Affaires étrangères Hassoumi Massaoudou, actuellement poursuivi pour complot et atteinte à la sûreté de l’Etat. Le Niger avait choisi d’envoyer son nouveau ministre des Affaires Étrangères, Bakary Yaou Sangaré, qui était avant le coup d’Etat, le représentant du pays à l’Onu. Selon les autorités, ces agissements du secrétaire général de l’Onu sont susceptibles de saper tout effort de sortie de crise.
“Avec la complicité de la France et des deux chefs d’Etat francophones de la Cedeao, le secrétaire général des Nations Unies a commis une gaffe dans l’exercice de sa mission en faisant obstacle à la pleine participation du Niger aux travaux de la 78ème session de l’Assemblée générale de l’Onu ,souligne le Colonel Major Amadou Abdramane, membre de la junte.
De son côté, le porte-parole d’Antonio Guterres a rejeté les explications avancées par le Niger. Affirmant que cette décision émane de la commission de vérification des pouvoirs de l’Assemblée générale, et non du secrétaire général unilatéralement. Cette commission est composée de neuf Etats membres, qui examine les situations controversées.