Par Julie Peh
À Abuja, au Nigeria, les chefs d’État de la Cedeao ont fixé un ultimatum d’une semaine aux militaires réunis au sein du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (Cnsp) afin de rendre le pouvoir au président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum.
Selon Jeune Afrique, les chefs d’État de la Cedeao préviennent que « toutes les options sont envisagées », y compris une intervention militaire, si le président du Niger n’est pas réinvesti dans ses fonctions passé ce délai.
La Cedeao a aussi mis en place des sanctions paralysantes contre les militaires qui se sont auto-désignés nouvelles autorités du Niger. Des sanctions sont également prises par l’Uemoa dont les chefs se sont réunis à Abuja, avant le démarrage du sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Les chefs d’État de la Cedeao ont également désigné le président du Tchad, invité au sommet, émissaire auprès des militaires nigériens actuellement au pouvoir.
« Le président de la transition tchadienne a prévu de se rendre rapidement à Niamey pour rencontrer le général Abdourahamane Tchiani, le nouvel homme fort du pays, qui s’est autoproclamé chef de l’État vendredi 28 juillet »,
Écrit Jeune Afrique.
