Par René Mbarga
Mohamed Bazoum sollicite l’appui des occidentaux, pour bouter le général Abdouramane Tchiani et ses frères d’armes, hors du pouvoir. Dans une tribune parue dans les colonnes du Washington post de vendredi, le président déchu n’y va pas de main morte :” J’écris ceci en tant qu’otage. Le Niger est attaqué par une junte militaire qui tente de renverser notre démocratie et je ne suis que l’un des centaines de citoyens, qui ont été emprisonnés arbitrairement et illégalement” et plus loin, poursuit il :”Ce coup d’État lancé contre un gouvernement par une faction militaire le 26 Juillet, n’a aucune justification. Si elle réussit, elle aura des conséquences dévastatrices pour notre pays, notre région et le monde entier” prévient le concerné.
L’allié de Paris
En choisissant de publier sa tribune dans le Washington post, un quotidien à grand tirage situé dans la capitale fédérale des États-Unis, plutôt que dans un tabloïd de la place parisienne ; le message de Mohamed Bazoum est clair. Constant dans sa posture de factotum de l’Occident en général et de Paris en particulier ; contre le géant russe, qui prend progressivement pied sur le continent; le président déchu ne se doute pas qu’une intervention militaire, le restaurera dans ses fonctions à Niamey, dixit :”Le peuple nigérien n’oubliera jamais votre soutien en ce moment charnière de notre histoire” fin de citation.