Par Arlette Akoumou Nga
La catastrophe s’est produite aux premières heures de la joiurnée de samedi. Des témoins ont rapporté avoir entendu des craquements avant que l’immense décharge ne s’effondre. La décharge, située au nord de Kampala, a cédé sur des habitations construites en contrebas de l’impressionnante montagne d’ordures.
Le nombre de personnes englouties n’a pas été précisé, mais elles seraient plusieurs dizaines ainsi que des animaux d’élevage, selon des témoins.
Le porte-parole de la police de Kampala, Patrick Onyango, a indiqué sur les lieux du drame que 14 corps avaient été retrouvés samedi, et quatre autres dimanche, portant le bilan à 18 morts. Il a par ailleurs indiqué que 14 personnes ont pu être sauvées, ajoutant que les recherches se poursuivent sur ce site de 14 hectares connu des autorités de la ville pour sa dangerosité.
Le maire de Kampala, Erias Lukwago, a déclaré que la décharge « était pleine à craquer », avant d’affirmer que « c’est un désastre et cela devait arriver. » Il y a huit mois, un autre responsable ougandais de la Kampala Capital city Authority (Kcca) qui gère le site, avait qualifié la situation autour de cette décharge de « crise nationale ».
Selon les médias locaux, 1 000 personnes ont été déplacées en urgence après l’incident de samedi.