Par Julie Peh
La sécheresse, les catastrophes climatiques et la guerre en Ukraine sont autant de facteurs qui réduisent d’environ 50 % les fonds dont dispose le Programme alimentaire mondial des Nations unies. En conséquence, l’aide apportée aux réfugiés a subit des réductions drastiques, certains réfugiés sont même contraints de se livrer à des activités criminelles pour survivre.
Santo Asiimwe, employé du Programme alimentaire mondial, constate “que certains d’entre eux, vont jusqu’à vendre les biens de leur foyer. Si ils possèdent une chèvre, une tasse ou même une radio ou un téléphone, ils les vendent.” Il ajoute : “la communauté d’accueil se plaint déjà que des réfugiés se faufilent dans leurs villages et les volent. C’est dire à quel point la situation est déplorable”.
L’Ouganda est le pays africain qui accueille le plus de réfugiés et l’un des cinq premiers au niveau mondial, avec plus de 1,4 million de réfugiés en décembre 2022, selon les données de l’Onu.