Panafricanisme: Alain Foka à la tête du collectif Mansa Moussa pour sauver l’Afrique

Par René Mbarga

Porté récemment sur les fonts baptismaux, par le journaliste Alain Foka ; le collectif Mansa Moussa – du nom de ce célèbre et richissime empereur du Mali -; a de beaux jours devant lui. Réunis autour d’une table, ces penseurs du continent, ambitionnent d’implémenter un nouveau modèle de gouvernement, calqué sur les us et coutumes de l’Afrique.

“Après la chute du mur de Berlin et les soubresauts du vent de l’Est, symbolisé par la démocratisation de plusieurs pays africains ; on n’était loin de s’imaginer que plus de trente ans plus tard, le continent noir serait toujours à la traîne.”

Explique le journaliste de Radio France internationale dans une chronique sur sa chaîne YouTube

Pour preuve, les 3/4 des dix nations, les plus pauvres du monde ; sont des pays africains.

Démocratie frelatée…

En introduisant le multipartisme et la démocratie en Afrique, à l’orée des années 1990, l’Occident avait vendu ces valeurs importées aux africains ; comme une panacée à leurs maux.

“Nonobstant les désillusions observées sur les plans socioéconomiques ; moult chefs d’État se sont maintenus sur les trônes, pendant de nombreuses décennies; en recourant au bourrage des urnes, aux élections truquées. En manipulant les lois fondamentales, pour se maintenir au pouvoir ad vitam aeternam; ou en léguant les trônes à leurs progénitures, par des tours de passe passe.”

A fait remarquer Alain Foka.

Le retour aux racines de la sagesse africaine…

Pour le collectif Mansa Moussa, et contrairement aux idées reçues, la démocratie n’est pas synonyme de développement, ni de bonne gouvernance.

“La situation socioéconomique de certains Emirats du golfe persique tels que l’Arabie Saoudite, Dubaï ou encore, plus loin Singapour – qui n’en n’ont jamais fait l’amère expérience- sont là pour le démontrer. Pour véritablement décoller, l’Afrique a besoin de dirigeants patriotes, intègres et visionnaires.”,

A souligné le journaliste de Radio France internationale dans l’une de ses chroniques mensuelles sur sa chaîne YouTube.