Par Joël Onana
Bousculés par les États-Unis lors de la deuxième journée (0-0), les Anglais ont retrouvé l’allant offensif qui leur avait permis de balayer l’Iran (6-2) lors de la première journée. Même s’ils ont été tenus en échec pendant la première période, les Anglais ont accéléré au retour des vestiaires, marquant trois en 18 minutes face au pays de Galles. Marcus Rashford, auteur d’un doublé (50e, 68e), a validé sa titularisation, de même que Phil Foden (51e) qui trépignait depuis le début de compétition. Dans ce derby britannique, les Gallois ont fini par céder face au talent des hommes de Gareth Southgate.
C’est une victoire qui permet au Three Lions de finir leader du groupe B et de rencontrer le deuxième du groupe A, le Sénégal, qualifié un peu plus tôt.
Dans cette poule, ce sont les États-Unis qui accompagneront les Anglais après leur victoire difficile face à l’Iran (1-0). Les Américains ont supplanté les Iraniens dans une affiche à fort retentissement géopolitique. Pour sa sixième tentative, l’Iran a encore connu le crève-cœur d’un échec au premier tour d’une Coupe du monde, la Team Melli s’inclinant devant la Team Usa (1-0) sur un but de Christian Pulisic (38e) au stade al-Thumama.
Voilà les Etats-Unis en huitièmes de finale du Mondial, comme en 2010 et 2014, une performance de bon augure au pays du “soccer” à quatre ans d’une Coupe du monde coorganisée par le Canada et le Mexique.
Mais si ce duel contre les Iraniens n’était pas un sommet footballistique, il a tout de même fait les gros titres en raison de sa portée symbolique et politique, entre deux pays qui n’entretiennent pas de relations diplomatiques.
En huitième de finale, les Anglais affronteront le Sénégal, deuxième du groupe A, dimanche, alors que les Américains rencontreront samedi les Pays-Bas, qui ont dominé ce même groupe A.