Par Julie Peh
D’après nos sources, les miliciens s’apprêtaient à attaquer la cité de Kwamouth, chef-lieu du territoire jusque-là non touché par ces atrocités. C’est aux environs de 90 kilomètres du chef-lieu qu’ils ont été mis en déroute par l’armée après des affrontements. Le chef du village Kimomo situé à Kwamouth qui livre cette information alerte sur la nécessité de renforcer les dispositifs sécuritaires au chef-lieu du territoire qui reçoit une importante marée dont des habitants et des déplacés des villages situés sur l’axe routier Kwamouth-Masiambio.
” Les assaillants Mobondo étaient en route pour attaquer le chef-lieu du territoire. Arrivés à quatre kilomètres de Dumu, ils ont rencontré les militaires qui étaient en opération, c’est à ce niveau-là qu’ils se sont affrontés… ce qui est inquiétant, c’est que la population s’apprêtait à rentrer, regagner les villages. Le gouvernement doit tirer toutes les conséquences pour la sécurité de Kwamouth. Le risque est que l’ennemi est toujours là en train de chercher à prendre d’assaut la cité de Kwamouth. Il faut que le gouvernement continue à renforcer la sécurité “, a indiqué à Actualite.cd Stany Libie, chef de village Kimomo situé à Kwamouth.
Le théâtre des tueries, incendies, destruction des biens est encore loin de se terminer dans cette partie de Maï ndombe. Une année et dix mois passés, la population du chef-lieu est totalement asphyxiée. Elle n’a plus accès aux champs, les forêts étant occupées par les miliciens. Plusieurs villages sont restés quasiment vides et la population locale est en déplacement à Bandundu (Kwilu) Kinshasa, etc.