Par Reagan Kakani
D’après un communiqué de presse de la Monusco publié pour la circonstance, cette attaque a causé deux (2) blessés parmi les casques bleus dont l’un est en situation grave. Tout en souhaitant un prompt rétablissement aux soldats victimes, madame Bintou Keita, alors représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en Rdc et cheffe de la Monusco, condamne fermement cette attaque contre un aéronef porteur de l’emblème des Nations-Unies, qui survient presque un an, jour pour jour, après un assaut similaire ayant coûté la vie à un casque bleu sud-africain.
Elle déplore également les attaques inacceptables ciblant les civils depuis l’intensification des combats dans le Nord-Kivu et réitère son appel au M23 à cesser avec les hostilités et à désarmer sans condition en respectant les termes du communiqué du 23 novembre 2022.
L’appareil a pu atterrir en sécurité à Goma et les deux blessés sont médicalement pris en charge. Ainsi donc, la Cheffe de la Monusco rappelle à cet égard que les attaques contre les casques bleus peuvent constituer un crime de guerre. Cependant, la Monusco invite les autorités judiciaires congolaises à traduire en justice les auteurs de cet acte. Pour rappel, une bombe a explosé l’après-midi du même vendredi, en pleine ville de Goma, causant une perte de vie à un civil et blessé 2 autres. Les sources militaires ont ainsi accusé le M23 d’être auteur de ce crime.