Par Reagan Kakani
Mme Bintou Keita, la cheffe de la mission onusienne et une délégation d’autorités congolaises sont attendues à cet effet dans le chef-lieu du Sud-Kivu cet avant-midi. La cérémonie de cette fermeture est prévue à l’aéroport de Kavumu, dans le territoire de Kabare.
La fermeture officielle du bureau de la Monusco Sud-Kivu fait suite au processus déclenché, depuis janvier dernier, du désengagement de la mission de cette province.
Ce retrait a été décidé, en décembre dernier, au Conseil de sécurité de l’Onu, après des discussions avec le Gouvernement congolais.
Depuis, plusieurs bases de la Monusco ont fermé, parmi lesquelles celles de Kamanyola, Bunyakiri, Amsar, Baraka, Kavumu.
Déjà le 30 avril dernier, toutes les activités dans le cadre du mandat de la Monusco avaient cessé, la responsabilité de la protection des civils relevant désormais des autorités congolaises.
Plus de 20 ans après leur premier déploiement, les soldats onusiens ont définitivement quitté le Sud-Kivu en même temps que la Monusco après avoir fait des donations de différents types de ses matériels et équipements aux autorités congolaises.
Des Congolais désormais sans emploi
Au moins 5000 personnes se retrouvent sans emploi à la suite du retrait de la Monusco de la province du Sud-Kivu, à la demande du Gouvernement congolais.
Les agents nationaux et internationaux qui travaillaient dans cette province se sont retrouvés vendredi 31 mai à Muhumba dans la soirée pour partager les derniers moments.
Cette séparation a été marquée par des émotions. Surtout pour ceux qui ont totalisé au moins 20 ans au service de la mission de maintien de la paix en RDC.
Pour Floribert Bayongwa, représentant du personnel national de la Monusco au Sud-Kivu, ce départ va affecter de nombreuses personnes.