Par Julie Peh
Le scrutin est prévu pour ce lundi 29 et se déroulera dans 22 des 26 provinces du pays. La coalition au pouvoir, déjà largement majoritaire à l’Assemblée nationale, est considérée comme favorite pour ces élections des gouverneurs. Les principaux enjeux se situent entre l’Udps, le parti du président Félix Tshisekedi, et ses alliés. Selon les analyses prédictives qui prennent en compte le nombre de députés provinciaux seuls grands électeurs et les stratégies politiques, l’Udps vise à remporter au moins dix provinces, notamment celles du centre de la Rdc, bastions traditionnels du parti.
Selon les analyses prédictives qui prennent en compte le nombre de députés provinciaux seuls grands électeurs et les stratégies politiques, l’Udps vise à remporter au moins dix provinces, notamment celles du centre de la Rdc, bastions traditionnels du parti. La capitale, Kinshasa, où 31 candidats convoitent la succession de Gentiny Ngobila, est également une cible prioritaire pour l’Udps, tout comme le Haut-Katanga, zone d’influence de l’opposant Moïse Katumbi.
La riche et stratégique province du Lualaba, elle, est convoitée par la gouverneure sortante Fifi Mansuka, une alliée de Tshisekedi. Toujours du côté des alliés de l’Udps, l’Afdc-A de Modeste Bahati, malgré une défaite lors de la primaire pour la présidence de l’Assemblée nationale, reste déterminé à conserver le Sud-Kivu et vise également la Tshopo.
L’Unc de Vital Kamerhe, probable futur président de l’Assemblée nationale, espère maintenir son influence sur le Kongo central et lorgne sur le Haut-Uélé. Enfin, le Mlc de Jean-Pierre Bemba cible la province du Sud-Ubangi et l’Équateur. Ces élections vont participer à la redéfinition du paysage politique congolais pour le quinquennat en cours.