Par Joël Onana
Pour cette Ong des droits de l’homme, l’interpellation de Salomon Idi Kalonda frise un quasi-enlèvement. En effet, le mardi 30 mai 2023, Salomon Idi Kalonda, membre du parti politique Ensemble pour la République et conseiller spécial de Moise Katumbi Chapwe, candidat à l’élection présidentielle de 2023, a été interpellé avec une brutalité inexplicable et inacceptable à l’aéroport international de N’djili. Une interpellation intervenue quelques jours seulement après la répression brutale des manifestants, membres des partis politiques de l’opposition.
“Quel que soit le motif qu’on reproche à M. Salomon Idi Kalonda, rien dans un Etat de droit ne pouvait justifier le traitement inhumain lui infligeait. Il suffisait tout simplement de lui envoyer une invitation ou une convocation en bonne et due forme au cas où il détiendrait une arme sans autorisation et une carte d’électeur pendant qu’il serait de nationalité belge, comme cela se raconte”.
fustige l’Ong la VSV.
L’Ong des droits de l’homme se dit indignée qu’à son lieu de détention, les droits de la victime seraient constamment violés : aucun droit à la nourriture, pas de visite de ses avocats et moins encore des défenseurs des droits de l’Homme. La VSV s’interroge sur l’acharnement et certains comportements tendant à réduire au silence ou à intimider des opposants politiques alors que leur place est importante en démocratie et leurs critiques pourraient bien aider ceux qui sont au pouvoir pour améliorer leur mode de gestion en cas de besoin.
La Vsv invite les autorités congolaises à diligenter une enquête indépendante en vue d’établir les responsabilités et sanctionner les auteurs de cet enlèvement.