Par Sandra Embollo
Si les États-Unis n’apportent pas de garanties sur l’équité de son procès, alors Julian Assange pourra faire appel de son extradition.
Brian, venu d’Australie pour soutenir le fondateur de WikiLeaks, reste perplexe : « J’aurais préféré une décision plus permanente. Mais cela aurait pu être pire, et espérons que la décision finale sera positive pour Julian ».
Kevin, assis devant les grilles du tribunal, estime que la bataille a trop duré, après cinq ans de détention dans une prison haute sécurité : « Il est détenu parce qu’il a dit la vérité. Il devrait être libéré de Belmarsh. Ils disent qu’il risque de fuir à l’étranger, mais il est tout juste en vie après ses attaques cardiaques. Il ne peut aller nulle part ».
L’épouse de Julian Assange dénonce des poursuites politiques
Sur les marches du Palais de justice, l’épouse de Julian Assange, Stella, dénonce des poursuites politiques pour la révélation de crimes de guerre commis par l’armée américaine : « La Cour invite les États-Unis à envoyer une petite lettre pour dire que tout ira bien. Julian est un prisonnier politique, persécuté parce qu’il a mis au jour le véritable coût de la guerre. Cette affaire, ce sont des représailles. »
À ses côtés, les représentants de Reporters sans frontières appellent les États-Unis à trouver une solution à l’affaire Assange, au nom de la liberté de la presse.