Par Arlette Akoumou Nga
Dans la nuit du 2 au 3 mai, des drones ont tenté de frapper le Kremlin à Moscou. Le gouvernement russe accuse Kiev et déplore une «attaque terroriste». La Russie se «réserve le droit de riposter où et quand elle le jugera nécessaire» En effet, selon les autorités russes, «dans la nuit [du 3 mai], le régime de Kiev a effectué une tentative de frappe à l’aide de drones sur la résidence du président de la Fédération de Russie au Kremlin».
Deux drones auraient visé le palais présidentiel, précise le porte-parolat. Le système de défense du Kremlin a abattu les appareils Le Kremlin ajoute que «grâce aux mesures prises à temps par les militaires et les services spéciaux à l’aide de systèmes de contrôle radar, les drones ont été mis hors service», ajoutant que les débris «n’ont fait ni victimes, ni dégâts matériels». Moscou juge qu’il s’agissait là d’une «attaque terroriste planifiée et un attentat à la vie du président».
Le communiqué indique que Vladimir Poutine n’a pas été blessé et que cette attaque ne modifie en rien son emploi du temps. Kiev dément son implication L’Ukraine «n’a rien à voir» avec l’attaque aux drones sur le Kremlin, imputée par Moscou à Kiev, s’est défendue ce 3 mai la présidence ukrainienne. «Bien sûr, l’Ukraine n’a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin», a déclaré Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de Volodymyr Zelensky, dans un message transmis à des journalistes. Des drones se sont déjà écrasés dans la région de Moscou ces derniers mois, mais c’est la première fois qu’une incursion attribuée à l’Ukraine se produit dans une partie aussi centrale de la capitale russe, située à quelque 500 kilomètres de la frontière ukrainienne.