Par Joël Onana
Le protocole d’accord avec l’Américain Nano Nuclear Energy vise, selon l’Autorité de l’énergie atomique rwandaise, à « faciliter l’introduction au Rwanda de petits réacteurs modulaires », les Smr. Une nouvelle génération de réacteurs plus simples et moins coûteux, en cours de développement aux États-Unis, mais aussi en Russie, en Argentine ou en France.
Capables de produire quelques dizaines de mégawatts, rien à voir avec les 1 000 mégawatts d’un Epr, ces réacteurs nucléaires peuvent être construits en série, d’où l’adjectif modulaire, et être transportés sur le lieu de leur exploitation. Autre avantage, promet l’industrie nucléaire : plus de sûreté et moins de déchets toxiques.
Le Rwanda multiplie les partenariats
Le Rwanda, qui souhaite diversifier ses sources d’électricité, pour moitié produite avec des énergies fossiles et pour une autre grâce aux barrages hydro-électriques, veut aujourd’hui être associé à ces technologies de miniaturisation du nucléaire civil.
Kigali a déjà signé un accord avec le Russe Rosatom en 2019. Et l’an dernier, un accord a été signé avec une start-up germano-canadienne, pour construire un réacteur « expérimental ». L’Américain Nano Nuclear Energy promet de son côté « un réacteur test dans les prochaines années ».