Par Julie Peh
L’illustration la plus récente vient de la promesse faite, cette semaine, d’enclencher le développement du premier microsatellite intégralement fabriqué dans le pays. Le projet, d’un coût estimé à 650 millions de francs Cfa, sera piloté par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il devrait inclure la mise en place d’infrastructures sur le territoire sénégalais comme la construction d’un centre d’assemblage et de test, annonce Maram Kaïré, le directeur général de l’Agence spatiale nationale.
Parmi les autres défis que l’Ases entend relever, il y a aussi celui de la formation, pour ne plus voir partir des talents qui ne trouvent pas ici les ressources nécessaires. Ces derniers mois, les établissements techniques et scientifiques du pays se sont ainsi rapprochés de partenaires étrangers pour développer une véritable filière d’excellence au Sénégal. L’Ases veut voir ces nouveaux masters mis en place, dès la rentrée prochaine, mais sans donner davantage de détails.
Avec cela, les autorités espèrent faire du Sénégal le leader de l’Afrique de l’Ouest dans le domaine spatial, d’ici à cinq ans.