Par Julie Peh
Le gouvernement sénégalais a mis en place une commission pour renégocier les contrats pétroliers, gaziers et miniers afin qu’ils profitent davantage à la population, selon le Premier ministre Ousmane Sonko. Devenu producteur de pétrole en juin, le Sénégal prévoit de commencer l’exploitation de son gaz naturel au second trimestre 2024. Classé parmi les 25 États les moins développés, le pays espère utiliser ces ressources pour stimuler son économie. Les nouvelles autorités ont annoncé l’objectif de renégocier des contrats antérieurs jugés défavorables.
Formée de hauts cadres de l’administration sénégalaise et d’experts en pétrole, en fiscalité et en économie, la commission a été officiellement mise en place lundi. La télévision publique Rts a rapporté la présence du chef de gouvernement à cette occasion. Ousmane Sonko a déclaré que cette mesure découle de l’engagement à corriger des accords précédents, souvent conclus au détriment des intérêts stratégiques du Sénégal. Il a également précisé que la mission de la commission consiste à revoir ces conventions d’un point de vue juridique pour les rééquilibrer dans l’intérêt national.
La production pétrolière a débuté en juin dans le champ de Sangomar, opéré par l’Australien Woodside Energy. L’exploitation du gaz naturel est prévue pour le second trimestre 2024 dans le gisement de Grand tortue/Ahmeyim, développé par Bp, Kosmos Energy, la Société mauritanienne des hydrocarbures (Smh) et la société publique nationale Petrosen.