Par Gabrielle Mekoui
lundi 22 janvier 2024, les opposants exclus de la liste des candidats validés par le Conseil constitutionnel ont tenu des conférences de presse pour marquer et dénoncer leur exclusion de la course à la présidentielle du 25 février prochain. C’est ainsi que le camp de Karim Wade, tout comme celui d’Ousmane Sonko ont tenu des conférences pour montrer leurs indignations et colère, tout en dénonçant les raisons de leur exclusion définitive par la Cour constitutionnelle du Sénégal. Au cours de la conférence de presse au siège du parti démocratique sénégalais (le Pds), le camp de Karim Wade est allé droit au but en demandant la réintégration de leur candidat sur la liste des prétendants à la présidentielle, quitte à engager des recours devant la Cour de justice de la Cédéao. Selon Maguette Sy, mandataire de Karim Wade : « il a été écarté injustement de la course à la présidence puisqu’il avait bien renoncé à sa nationalité française» , « depuis 10 ans, Karim Wade fait face à des complots politico-judiciaires constants, emprisonné injustement et exilé de force.
Cette nouvelle décision du Conseil constitutionnel constitue une violation supplémentaire de ses droits en tant que citoyen sénégalais. C’est la seconde fois que Karim Wade est arbitrairement empêché de participer à une élection présidentielle. »
La colère était aussi au rendez-vous dans les rangs des Leaders alliés du candidat Ousmane Sonko, le Lacos. Birame Souley Diop, vice-président du parti dissous le Pastef, dénonce le rejet de la candidature de l’opposant, qui était l’un des favoris du prochain scrutin présidentiel. « Nous demandons une union sacrée de toute l’opposition, de tous ceux qui ont été exclus, la désignation d’un organe indépendant pour organiser les élections, mais le plus important, nous devons voter, Bassirou Diomaye Faye en étant candidat, c’est Ousmane Sonko qui est candidat ».