Par Arlette Akoumou Nga
La nouvelle coalition d’opposition sénégalaise s’appelle le Front pour l’inclusivité et la transparence des élections (Fite). Cela veut aussi dire « courage » en wolof. Ses 35 membres sont tous candidats à l’élection présidentielle, mais veulent s’unir autour d’un même combat. Cheikh Tidiane Dieye, membre du Fite :
« Appelons les forces politiques résolument déterminées à restaurer la démocratie sénégalaise malmenée par le régime de Macky Sall et à unir nos efforts en vue d’assurer la participation de tous les candidats hors de toute exclusion illégale afin de protéger la transparence, la sincérité et la régularité de l’élection présidentielle du 25 février 2024. »
Le cas d’Ousmane Sonko, toujours en prison et dont le mandataire n’a pas pu récupérer les fiches de parrainage à la Direction générale des élections, est dans tous les esprits. Plusieurs actions sont déjà prévues, dont la visite aux familles de victimes de l’immigration clandestine, mais également comme nous dit Ayib Daffé, membre du Fite,
« la mise en place du pôle d’experts du Fite pour le suivi technique du processus électoral. Il y a également la jonction des forces politiques de l’opposition dans tous les départements et au niveau de la diaspora. »
Aminata Touré, ancienne Première ministre, fait également partie des membres du Fite. Elle dénonce des « provocations du président Macky Sall » par exemple au niveau de la Commission électorale nationale autonome (Cena) :
« Nous allons déjà attaquer le décret qui installe la nouvelle Cena où vous retrouvez des leaders du parti politique de Macky Sall ».
La liste des membres du Fite reste ouverte à d’autres candidats qui désireraient rejoindre le mouvement, de tout parti qu’ils viennent.