Par Sandra Embollo,Avec Rfi
Alors qu’une cérémonie officielle est prévue, ce samedi 21 octobre, en présence du président togolais Faure Gnassingbé, les ministres des pays conviés se sont exprimés plutôt librement sur les transitions politiques qui rythment la vie de plusieurs pays de la sous-région.
« Une rencontre de solution»
Participant, ici, à la rencontre des ministres des Affaires étrangères des pays invités au Forum, Adeoye Bankole, commissaire de l’Union africaine pour la Paix et la Sécurité a martelé : « La rencontre de Lomé sur les transitions politiques doit être une rencontre de solution.» Certains intervenants ont saisi l’occasion pour mettre les pieds dans le plat. Ainsi, abandonner un partenaire pour un autre n’est pas la solution. En clair, tourner par exemple le dos à la France pour se jeter dans les bras de la Russie ne règle pas les problèmes mais les déplace.
« La solution aux crises politiques doit être endogène», ont déclaré plusieurs autres responsables de pays dirigés par des auteurs de coups d’État qui ont pointé la mauvaise gouvernance comme déclencheur de ces putschs, une pierre dans le jardin des institutions sous-régionales comme la Cédéao, accusée souvent de faire deux poids-deux mesures face à des situations identiques.
Le sujet de la durée des transitions
Cependant, d’après nos informations, lors des discussions, on a très peu entendu parler des durées des transitions politiques dans les pays dirigés par des juntes. Probablement que ce sujet, comme d’autres, va revenir sur la table lors des panels qui commencent ce samedi 21 octobre.