Par Julie Peh
Actuellement, rien n’est gagné d’avance pour le clan du président Gnassingbé. Les détenteurs du pouvoir n’ont pas la garantie d’obtenir les 4/5 des sièges, nécessaires pour modifier la constitution au niveau de l’assemblée nationale. Le projet de nouvelle constitution accorde au parlement togolais le pouvoir de choisir le président de la République, qui serait privé de toute prérogative, « sans débat » et « pour un mandat unique de six ans ». De plus, ce texte crée un poste de « président du conseil des ministres », un « super Premier ministre » désigné par l’assemblée nationale, chargé des fonctions régaliennes. Bien que le mandat soit prévu pour durer 6 ans, le texte ne précise pas s’il est renouvelable.
Pour Paul Amegakpo, analyste politique à Tamberma Institute for Governance, rien n’est gagné d’avance pour le clan du président Gnassingbé. “Donc ceux qui sont au pouvoir aujourd’hui n’ont pas la garantie d’obtenir les 4eme, donc le quota requis, pour changer la constitution au niveau de l’assemblée nationale”.
Le projet de nouvelle constitution confère au parlement togolais, le pouvoir de choisir le président de la République, qui est privé de toute prérogative, « sans débat » et « pour un mandat unique de six ans ». Dans le même ordre d’idée, il créé un poste de ” président du conseil des ministres”, ” un super Premier ministre” désigné par l’assemblée nationale, en charge des fonctions régaliennes. Si son mandat doit prévu pour durer 6 ans, le texte ne dit pas s’il est renouvelable. La fonction pourrait échoir à Faure Gnassingbé selon l’opposition. Elle craint donc la perpétuation de son règne. La famille Gnassingbé est au pouvoir depuis 60 ans.
Avec Africanews