Par Mon’Esse
La Cameroon Railways (Camrail) a annoncé la réception de nouveaux matériels destinés au renouvellement et à l’entretien de la voie ferrée, d’un coût total de 3,3 milliards de francs acquis «sur fonds propres».
Il s’agit notamment de 33.000 mètres linéaires et de 14 appareils de voie, les barres de rail devant permettre de conduire les travaux de maintenance courante du réseau sur les sections de voie ferrée Douala-Yaoundé et Belabo-Ngaoundéré,
«en attendant le démarrage des travaux de renouvellement projetés par l’Etat et les bailleurs de fonds internationaux (AFD, BEI, Banque mondiale)».
Les 14 appareils de voie adaptés aux rails seront être déployés sur les voies principales de certaines gares du réseau, placés à la jonction de voies ferrées afin d’orienter les trains sur l’une ou l’autre des voies.
Cet investissement, précise Africa Global Logistics (AGL), procède d’un engagement de Camrail, concessionnaire du chemin de fer camerounais depuis 1999, dans le cadre du partenariat qui le lie à l’Etat du Cameroun, ayant déjà permis le renouvellement par le ministère des Transports de plus de 330km de voies ainsi que dans la rénovation de 224km, mais aussi la réhabilitation de 68 ponts ferroviaires et 1800 ouvrages hydrauliques.
«En 2022 seulement, Camrail avec le soutien de son actionnaire AGL, a réalisé d’importants travaux, incluant la mise en place de 26.000m linéaires de rails de 54kg, l’injection de 60.000 traverses, ainsi que le bourrage mécanique lourd de 150 000 mètres linéaires de voie. Nous sommes ainsi engagés dans une démarche de modernisation du réseau ferroviaire camerounais. Nous l’avons démontré aux côtés de l’Etat, à travers l’introduction de traverses en béton bi-blocs et l’acquisition d’équipements modernes»,
a déclaré le directeur général de Camrail, Pascal Miny.
Selon ce responsable, le transporteur continuera ainsi d’apporter sa contribution au développement et à la modernisation des infrastructures ferroviaires, ainsi qu’à l’amélioration de la connectivité du Cameroun et des pays de la sous-région tels que le Tchad, la République centrafricaine et le Nigeria, en cohérence avec la stratégie nationale de développement à l’horizon 2030.