Par Sandra Embollo
La haute fonctionnaire française, Ségolène Royal a remis en cause les crimes de guerre commis en Ukraine par les forces russes. Sur Bfmtv, l’ancienne présidente du conseil régional de Poitou-Charentes a dénoncé une « propagande de la guerre par peur » de la part du régime de Kiev.
Évoquant un présumé bombardement d’une maternité dans le sud-est de l’Ukraine en mars, Ségolène Royal laisse croire que ce bombardement n’a jamais eu lieu. «Vous pensez bien que, s’il y avait la moindre victime, le moindre bébé avec du sang, à l’heure des téléphones portables on les aurait eues (les images)», a-t-elle expliqué. Sur le massacre de Boutcha, elle semble aussi ne pas être convaincue. Pour cette ancienne candidate à la présidentielle française, ces accusations propagandistes de Kiev ont compromis le processus de paix entre les deux parties.
Des sanctions mal pensées
« Les sanctions contre la Russie, mal évaluées et mal anticipées se retournent contre nous. Le sens de la responsabilité appelle un processus de paix équilibré pour mettre fin aux souffrances et aux peurs du peuple ukrainien et pour passer à la reconstruction« , a-t-elle écrit via twitter. Des prises de positions qui ont provoqué un tollé général sur l’échiquier politique français.
