Par Joseph OLINGA N.
La correspondance est signée du président du Front pour le changement du Cameroun (Fcc) et coordonnateur de l’Alliance politique pour le changement (Apc), Jean Michel Nintcheu. La procédure annoncée contre le chef de l’État camerounais, Paul Biya, entend l’obliger à démissionner de sa fonction de président de la République pour demeurer le président national du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc). Selon le coordonnateur de l’Apc “il doit le faire impérativement avant la convocation du corps électoral.”
La correspondance rendue publique le 4 mars 2024 annonce également une procédure “d’usurpation des fonctions de président de la République du Cameroun” visant le secrétaire général de la présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh. Selon le président du Front pour le changement du Cameroun, Jean Michel Nintcheu, cette démarche vise “à rétablir le fonctionnement normal des institutions de la République, conformément à la constitution et aux lois.”
A priori, les démarches initiées par le Front pour le changement du Cameroun et l’Alliance politique entendent faire condamner “par le juge pénal ” le directeur général d’Elections Cameroon (Elecam). Selon le Fcc et l’Apc, le directeur général d’Elecam (organe en charge de l’organisation des élections), Erik Essousse “est dans une posture d’abus de fonction et d’atteinte aux droits civiques.”
Communauté internationale
La coalition Fcc-Apc annonce également des procédures visant à “arracher par le droit l’organisation des élections démocratiques au Cameroun en 2025.” Une initiative que la plateforme politique justifie par l’impossibilité de modifier le système électoral actuel par le dialogue politique. Des raisons pour cette organisation de lancer un appel en direction de la communauté internationale.