Par Arlette Akoumou Nga
Ce sont deux étapes, Kinshasa et Juba, soit deux capitales de pays que le pape argentin avait à cœur de visiter. Le porte-parole du Saint-Siège avait également expliqué que « repousser, ce n’est pas annuler ».
Comme le veut la tradition, François rencontrera les autorités politiques de chaque pays, comme les responsables de l’Église catholique, mais aussi les jeunes. L’étape initiale prévue à Goma a été annulée en raison de la situation sécuritaire, mais le pape rencontrera des personnes déplacées par les violences du Kivu à la nonciature apostolique dans la capitale congolaise.
Une grande messe est également au programme sur un aéroport de Kinshasa.
Après trois jours passés en Rdc, François s’envolera ensuite pour le Soudan du Sud. Sa visite à Juba se fera aux côtés de l’archevêque de Canterbury et du modérateur de l’Assemblée générale de l’Église d’Écosse, pour ce qui est présenté comme un pèlerinage œcuménique. Le pape rencontrera notamment des déplacés internes de la guerre civile.
Dans un message vidéo envoyé début juillet aux populations congolaise et sud-soudanaise, François avait fait part de sa grande déception de repousser son voyage, exhortant les responsables politiques à « tourner une page pour tracer de nouvelles pistes, de nouveaux chemins de réconciliation et de pardon ». Nul doute que cet appel résonnera de nouveau à Kinshasa comme à Juba.
Ce voyage apostolique en Afrique sera le 40ème du pape François hors d’Italie depuis son élection.