Par Arlette Akoumou Nga, Avec Reuters
C’est ce qu’a fait savoir l’agence Reuters, se référant aux représentants du parti Coalition des citoyens pour le changement (CCC), formation du principal opposant Nelson Chamisa, lorsque la police anti-émeute a fait irruption, frappant, selon des témoignages, le député, son épouse et sa fille de 17 ans.
Parmi les personnes interpellées figurent deux députés du parti d’opposition, a déclaré sa porte-parole Fadzayi Mahere. Selon elle, la réunion a eu lieu dans le district de Budiriro et avait pour but de formuler la stratégie du parti pour les prochaines élections présidentielles et parlementaires zimbabwéennes de cette année. Les élections doivent se tenir entre juillet et août, la date exacte n’est pas encore déterminée.
Les forces de l’ordre ont déclaré avoir agi conformément à la loi.
« Le rassemblement en question n’était pas autorisé »
a souligné le porte-parole de la police du district de Budiriro, Paul Nyathi.
Selon certaines informations, la police a utilisé des gaz lacrymogènes pour disperser le rassemblement. La législation actuelle du Zimbabwe exige que les partis politiques avertissent les autorités deux semaines à l’avance avant d’organiser des rassemblements et des manifestations.
