Par Julie Peh
Le magistrat (Tafadzwa) Miti a reconnu Job Sikhala et l’honorable Godfrey Sithole coupables d’incitation à la violence publique. L’affaire a été reportée au lundi 29 janvier afin de traiter les questions relatives aux plaidoiries”, explique Harisson Nkomo, avocat d’un militant de l’opposition. La justice accuse l’opposant de 52 ans d’être l’instigateur des manifestations qui ont suivi le meurtre d’un militant de l’opposition. Sikhala avait nié ces accusations, arguant qu’il agissait simplement en tant qu’avocat de la famille. Sa défense dénonce la violation des droits de l’homme dans le pays.
“La situation des droits de l’homme dans ce pays est extrêmement préoccupante. Et elle semble se détériorer. La détention avant le procès, comme nous l’avons vu dans le cas de Job Sikhala. Les cas d’enlèvement et de torture, même pour certains de ceux qui sont ici au tribunal”,
A déclaré Douglas Coltart, membre de l’équipe juridique de Job Sikhala.
Mercredi, les partisans de la Coalition des citoyens pour le changement, le fer de lance de l’opposition ont manifesté devant le tribunal après la décision des juges. Pour les défenseurs des droits de l’homme, la situation de Sikhala met en évidence la répression continue de l’opposition au Zimbabwe.