Par Joël Onana avec Afp
Les Romains s’étaient imposés au match aller 1 à 0 sur un but de l’enfant du club giallorosso, Edoardo Bove, et ont résisté au pressing des hommes de Xabi Alonso, se montrant très solides pour arracher le nul (0-0), avec une défense à cinq, renforcée par le milieu récupérateur serbe Nemanja Matic.
La sortie sur blessure en fin de première période de Leonardo Spinazzola, remplacé par Nicola Zalewski, n’est venue perturber l’édifice défensif romain.
Une sérénité qui s’est également ressentie du côté des bancs d’entraîneurs, le calme de « Mou », contrastant avec l’agitation de Xabi Alonso dans sa zone le long de la ligne de touche où on a vu le Basque gesticuler en vain pour que ses joueurs trouvent la faille dans le bloc défensif bien en place de l’AS Rome. La première période a ainsi ressemblé à un siège du gardien de but portugais Rui Patricio, bien plus mis à contribution qu’à l’aller en Italie. La première grosse alerte sur son but est venue d’une frappe de l’international français Moussa Diaby, qui a trouvé la transversale (12e).
A plusieurs reprises, sur des tentatives de Kerem Demirbay (8e, 21e, 27e) ou Sardar Azmoun (29e, 36e), titularisé en pointe de l’attaque du Bayer, Rui Patricio a été sollicité mais sur des frappes sans grand danger. Même les rares possibilités de contre-attaques ont été freinées par les Romains, qui avaient fait le plus dur la semaine dernière à domicile.
En seconde période, Leverkusen a continué sa domination à l’image d’une nouvelle frappe de loin de Demirbay, qui a obligé Rui Patricio à se détendre pour éviter l’ouverture du score des Rhénans. Dans les dix dernières minutes, les 30.210 spectateurs de la BayArena ont bien cru à l’ouverture du score par Azmoun, mais la reprise au point de penalty de l’Iranien a manqué le cadre de peu.
A 60 ans, il s’agira pour Mourinho le 31 mai prochain à Budapest de sa septième finale européenne de sa carrière, plus trois finales de Supercoupe d’Europe perdues.
Certes, elle n’aura pas le prestige des sacres en Ligue des champions avec Porto en 2004 et l’Inter en 2010 (plus une finale perdue avec Chelsea en 2008), mais elle pourrait lui permettre de retrouver la C1 la saison prochaine en cas de triomphe. La voie via le championnat semble plus compliquée avec six points de retard sur la 4e place à trois journées de la fin de la saison.