Par Joseph OLINGA N.
Tous contre la mairesse de Foumban et non moins présidente nationale de l’Union démocratique du Cameroun (Udc)? Au sens propre comme au figuré, la perception est justifiée. Dans une série de dénonciations, les conseillers municipaux, les maires, les députés, les sénateurs, une bonne brochette d’autorités traditionnelles ainsi que des élites administratives et économiques du département du Noun, dans la région de l’Ouest du Cameroun ne font pas l’économie des réprimandes adressés contre la présidente de l’Union démocratique du Cameroun et mairesse de la ville chef-lieu du département du Noun, Foumban.
Pas moins de quatre correspondance de dénonciations à l’encontre de Patricia Tomaino Ndam Njoya. Tenue pour responsable du sous-développement de la ville de Foumban .
Manque d’infrastructures
Morceaux choisis et non exhaustifs de la kyrielle des torts qui ont été porté à la connaissance des autorités administratives et sécuritaires de la région de l’Ouest, mais aussi de l’État central :
“Madame Patricia Tomaino Ndam Njoya ne rate aucune occasion pour poser des actes de défiance et d’intolérance à l’encontre des autorités traditionnelles et administratives, ainsi que des autres élus et élites du département du Noun.”
Posture qui, soulignent les multiples signataires des quatres correspondances de dénonciations sont à l’origine du manque des routes, des gares routières, d’éclairage public Communal, d’adduction d’eau communal, d’infrastructures sportives et culturelles, d’un marché communal et d’un hôtel de ville.
Ngouon et reconnaissance internationale.
Les différentes correspondances publiées dans le quotidien Le Messager (édition du 22 octobre 2024) dénoncent également “l’opposition farouche” de la mairesse de la ville de Foumban au processus d’inscription du festival Nguon sur la liste représentative du patrimoine culturel de l’humanité. Un festival, expliquent les mêmes sources, ”
est représentatif des rituels de gouvernance et d’expression associés dans la communauté Bamoun.”
