Par Léopold DASSI NDJIDJOU
Pour maîtriser le secteur des moto-taximen, il faut les identifier, les localiser dans le but compris d’assurer la sérénité dans ce segment d’activité névralgique au sein de la capitale du Cameroun. Pour mesurer l’étendue de la digitalisation des données, la seule commune de Yaoundé 4 compte environ 10.000 moto-taximen dont les enregistrements se font manuellement avec tous les dangers y afférents.
Sicos selon l’effectivité de ce système donc la présentation a été faite avec simulation séance tenante, les promoteurs ont souligné que le système vient donc comme une réponse qui permet à l’administration d’avoir des outils de contrôle des acteurs ; pour les Forces de maintien de l’ordre, il leur permet de faciliter l’encadrement sécuritaire des populations et des acteurs du secteur ; pour les municipalités, qui en réalité portent cette activité parce qu’elles jouissent d’une autonomie financière, d’une autonomie administrative qui lui permet d’œuvrer dans le sens du développement local.
L’amélioration des conditions de vie des populations passe par la sécurité, par la paix et par la cohésion sociale. C’est pour cela qu’il est important pour les communes d’acquérir cet outil qui leur permet d’assurer la quiétude et d’organiser ce secteur d’activité. Ceci se fait en harmonie avec les ordres professionnels, les associations, les syndicats, et les corps professionnels de ce segment d’activité. On pourrait ajouter une plus-value, un maire éveillé peut à travers Sicos Motors mieux discipliner sa trésorerie locale dans le cadre de la maîtrise du fichier du contribuable.
De manière pratique, il est question pour chaque acteur du secteur, de s’inscrire sur la plateforme y en entrant ses données personnelles avec une signature à la fin du processus. Lorsqu’elle est achevée avec l’intégration de toute la documentation demandée, la phase visible est l’affectation d’un numéro d’identifiant imprimé sur la chasuble, un QR. Tout ceci permet de sauvegarder et de sécuriser des documents exigibles ; de faciliter le repérage et la récupération des engins volés ; de contrôler facilement, rapidement et efficacement des engins par les agents de la police municipale sans altercation ; de payer facilement et rapidement les contraventions ; de notifier en avance aux utilisateurs, par Sms et WhatsApp, des dates de péremption de leurs différents documents, entre autres.
À la fin de la présentation du Sicos qui a duré plus deux heures d’horloge avec une foultitude de questions qui ont trouvé des réponses attendues auprès du promoteur de Plasoft-Dek, Moïse Zoétélé Dekga et de son équipe, c’est visiblement avec une pointe de satisfaction que le représentant du préfet du Mfoundi, les a exhortés d’aller vers les sept communes d’arrondissement du Mfoundi pour l’implémentation du projet, en y intégrant les spécificités et les doléances soulevées lors des débats. Aussi bien les maires que les sous-préfets ont dit leur satisfaction après avoir été rassurés que le promoteur est passé par le ministère des Transports qui lui donné son quitus. Il s’agit d’un projet qui est déjà en application dans le département du Dja et Lobo. Les moto-taximen dans les villes de Sangmélima et Zoétélé entre autres, se meuvent sous le parapluie sécuritaire de Sicos Motors. Il reste donc comme l’ont indiqué les maires, de descendre auprès des exécutifs pour une appropriation du projet, dans le but bien compris de mettre hors-jeu tous les aventuriers qui écument le secteur.