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Cameroun > crise anglophone: Sale temps pour les leaders séparatistes aux États-Unis

Avec l’inculpation lundi dernier par la justice américaine de trois bailleurs de fonds présumés des atrocités qui ont cours au Noso ; l’administration Biden semble vouloir siffler la fin de la récréation.

Par panorama papers
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Par René Mbarga

S’ils sont reconnus coupables ; Claude N Chi âgé de 40 ans, Francis Chenyi et Lah Nestor Lagmi résidant à Buffalo près de New-York encourent une peine légale maximale pouvant aller jusqu’à 15 ans de prison pour les charges de soutien matériel aux indépendantistes; jusqu’à trois ans de prison pour avoir reçu de l’argent d’une accusation de demande de rançon. Et jusqu’à 20 pour le complot de blanchiment d’argent.

Selon un article publié par l’Agence France Presse il y a deux jours : « les inculpés sont accusés d’avoir levé 350.000 dollars pour l’achat d’armes et de matériel de fabrication de bombes à destination des « forces de restauration » de l’Ambazonie, un groupe séparatiste qui opère dans la région anglophone du nord-ouest du Cameroun. Les fonds auraient aussi été utilisés dans des enlèvements commis par les séparatistes, dont ceux du cardinal Tumi et de Sehm Mbinglo, un chef coutumier de cette région secouée par des troubles. Les deux hommes avaient été libérés en l’espace de quelques jours. Le cardinal Christian Tumi, décédé en 2021, avait fréquemment cherché à opérer une médiation entre le gouvernement et les séparatistes ».

Renvoyé sous scellé par un grand jury fédéral à Kansas City, dans l’Etat du Missouri, le 18 novembre, 2022 ; l’acte d’accusation de ces leaders séparatistes a été descellé et rendu public, lundi dernier, suite à leurs arrestations ; survenues dès leurs premières comparutions devant le tribunal.

En vertu de l’acte d’accusation fédéral : Chi, Chenyi et Langmi ont soutenu et collecté des fonds pour les combattants séparatistes au Cameroun depuis le 1er janvier 2018. Comme allégué, ils ont chacun occupé des postes de haut niveau au sein d’une organisation qui a soutenu et dirigé le groupe séparatiste militant connu sous le nom de Forces de restauration ambazoniennes et autres combattants séparatistes dans la région du nord-ouest du Cameroun.

Chi, Chenyi et Langmi auraient également sollicité et collecté des fonds pour l’achat d’équipements, de fournitures, d’armes et de matières explosives à utiliser dans des attaques contre le personnel, les forces de sécurité et les biens du gouvernement camerounais, ainsi que d’autres civils soupçonnés d’aider le gouvernement. Ces fonds ont été collectés via des applications de chat en ligne et des plateformes de paiement auprès de particuliers situés aux États-Unis et à l’étranger. Ils ont ensuite été transférés de divers comptes financiers et de crypto-monnaie contrôlés par les accusés via des intermédiaires aux combattants séparatistes pour soutenir les attaques au Cameroun.
En plus de plus de 350 000 dollars que les accusés ont collectés grâce à des dons volontaires, l’acte d’accusation allègue que Chi, Chenyi et Langmi ont conspiré avec d’autres pour kidnapper des civils au Cameroun et les retenir contre rançon. Dans certains cas, des citoyens américains ont été extorqués pour le paiement de rançons afin d’obtenir la libération de leurs proches kidnappés vivant au Cameroun. Les paiements de la rançon ont ensuite été transférés aux combattants séparatistes pour financer leurs opérations.

D’après ce même acte d’accusation, les mis en cause ont rédigé un document qui comprenait une liste des dépenses liées aux engins explosifs improvisés (EEI), aux armes à feu et aux munitions. Les autres dépenses comprenaient des fonds liés à l’enlèvement du cardinal Christian Tumi et d’un chef traditionnel camerounais nommé Sehm Mbinglo II le 5 novembre 2020.

Pour rappel, avant l’arrivée de l’administration Biden à la maison blanche ; de nombreux leaders séparatistes avaient l’oreille de l’ancien sous-secrétaire d’Etat américain en charge des affaires africaines Tibor Nagy.

Naguère sous la protection des autorités de Washington, le vent semble avoir changé de direction pour Chris Anu et Samuel Sako Ikome ; contraints à jeter l’éponge ou à abandonner le principe du financement de la lutte armée, à partir du territoire américain.

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