Avec Jean Robert Wafo, Cadre du FCC
Cette hausse a été annoncée depuis plus d’un mois, plus précisément le 31 décembre dernier, par le président de la République lors de son adresse à la nation. Ce délai était suffisant au gouvernement pour préparer toutes les mesures d’accompagnement afin qu’elles soient effectives dès l’annonce de l’augmentation des prix du carburant.
Nous voici presque une semaine après la hausse, rien de concret n’est fait, même pas une concertation engagée avec les transporteurs pour fixer les prix au kilomètre.
Que dire des autres effets sociaux (vie de plus en plus chère dans tous les segments d’activité, misère de plus en plus rampante, accroissement du taux de pauvreté, difficultés même pour la classe dire moyenne de joindre les deux bouts et de boucler leurs fins de mois, etc.) qui, si rien n’est fait dans l’urgence, découleront inéluctablement de cette hausse inacceptable que nous aurions pu éviter si le Cameroun transformait son pétrole lourd brut sur place et si la bonne gouvernance avait été érigée en méthode ou culture de gouvernement depuis des décennies ?