Par Joseph Olinga N.
Huit personnes sont dans les mailles des Forces de maintien de l’ordre de la ville de Douala. Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Evaha Diboua indique que les personnes aux arrêts appartiennent à un gang ayant causé la mort d’un homme et de multiples agressions dans les quartiers Bali et Njo-Njo (1er et 2e arrondissement) dans la ville de Douala.
Assurances
Pour juguler la psychose que connaissent les populations de la ville , le gouverneur de la région du Littoral donne des assurances. Samuel Evaha Diboua souligne que “Douala n’est pas invivable comme certains veulent le faire croire. Force restera à la loi.”
Les huit présumés interpellés par les forces de maintien de l’ordre font partie d’un groupe évalué à une vingtaine de personnes qui ont assiégé des rues des quartiers Bali et Njo-Njo dans la soirée du 19 septembre 2024. Armés de poignards et de manchettes, cette bande armée a agressé de nombreuses personnes emportant des téléphones portables, de l’argent, des bijoux et d’autres objets de valeur.
Les agressions qui ont plongé la ville de Douala dans la psychose n’ont pas pû être maîtrisées par la police et la gendarmerie arrivées tard sur les lieux.
Phénomène récurent
Communément surnommés “Microbes”, ces bandes armées ont pour mode opératoire d’apparaître dans des lieux publics où ils agressent passants et occupants des commerces emportant tous sur leur passage. Depuis leur première apparition fin 2022, les Microbes ont pour réputation de faire des blessés tout comme ils causent des morts.
La réapparition des bandes armées dans les rues de Douala date d’un mois. Un homme identifié comme le nommé Pierrot Kuntz Misse a trouvé la mort devant son domicile au quartier Bali.
Motos-taxis
Pour lutter contre la résurgence de ces attaques, les autorités de la ville de Douala ont interdit la circulation des motos-taxis dans les quartiers du premier arrondissement de la ville de Douala.
Lors des attaques survenues au cours de l’année 2022, la police et la gendarmerie ont procédé aux arrestations des personnes présumées être des membres de ces bandes organisées.
Alertes sur Yaoundé
Outre la ville de Douala, des alertes sont données depuis quelques temps dans certains quartiers de la ville de Yaoundé. Le même mode opératoire est usité dans certains quartiers de la capitale politique du Cameroun. Des dénonciations récurrentes indéxent les quartiers Emombo et Essos où sont concentrées des lieux de divertissement.