Par Léopold DASSI NDJIDJOU
René Emmanuel Sadi est monté au créneau ce 8 octobre 2024 pour mettre les points sur les “i”. ” Le gouvernement de la République affirme sans ambages que ces rumeurs relèvent du fantasme et de la pure imagination de leurs auteurs et entend y apporter ici un démenti formel “, assène le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement au moment où une rumeur tenace et Indestructible à déjà envoyé de N’nom Ngui dans l’au-delà.
Pour enfoncer le dernier clou sur le cercueil de la rumeur de la mort du numéro un camerounais, le Mincom exhorte aussi bien les Camerounais que ses partenaires et les pays amis à ne point se laisser distraire par des manoeuvres de désinformation, d’ instrumentalisation et de destabilisation orchestrées par des groupuscules et des individus pernicieux, à des fins ina vouées. Pour conclure, on apprend qu’au demeurant, le chef de l’État se porte bien et rejoindra le Cameroun dans les tout prochains jours.
Un silence coupable
Qu’est-ce qui justifie la sortie du gouvernement Camerounais ? Pourquoi laisser l’opinion publique aller à hue et à dia et venir à la dernière heure assener le joker? Paul Biya est le président de tous les Camerounais et de ce fait, il est une obligation de les tenir informer en temps et en heures de ce que devient celui qui porte toutes leurs aspirations.
Au moment où le gouvernement sonne le tocsin de toutes les dérives à la dernière heure, il y a lieu de se demander à quoi joue le gouvernement. L’Udc,est le premier parti politique à monter au créneau ce jour pour indexer le silence du gouvernement. Face à cela, on a vu sur les réseaux une sorte de réplique du Secrétaire général adjoint du Rdpc Grégoire Oxana, préciser avec menace que ceux qui s’entêtent à annoncer la mort du chef de l’État, devront en rendre compte le moment venu. D’autres partis politiques se sont engouffrés dans ce trou d’air pour exiger des éclaircissements sur la situation du chef de l’État. Désormais, c’est chose faite.
Tout ceci donne un goût amer de ce qui s’était passé en 2004, où de son retour il avait lancé à l’aéroport de Nsiemalen en direction de ses détracteurs : ” Le fantôme vous salue bien” avant de donner rendez-vous dans 20 ans à ceux qui s’intéressent à ses obsèques. Comme ce sera poignant quand à son retour dans les tout prochains jours, il va marteler “le fantôme est de retour’. On pourra en rire certes, mais pas tout le monde. Au milieu des rires de joie et des titres de peines, comment faire la différence ?
