Par Joseph OLINGA N.
Le nouveau programme économique régional (Per) de la sous-région de la Communauté économique et monétaire des États de l’Afrique centrale (Cemac) prévoit de porter le produit intérieur brut (Pib) à 7,5 points à l’horizon 2050.
Décades
Les experts des États membres envisagent mettre sur pied des stratégies permettant relever le revenu annuel par habitant à 5 pour cent au cours de la décade 2025-2035 avant de culminer sur l’objectif central de cette projection.
Pour faire de la sous-région Afrique centrale une zone économique émergente, les experts entendent procéder à la transformation structurelle de l’économie en favorisant l’intégration des potentiels des pays membres de la Cemac.
Intégration sous-régionale
Pour faire de la Cemac un espace économique et monétaire viable, les Etats membres misent sur le développement des infrastructures de base ainsi que le renforcement de l’intégration régionale. Le renforcement de l’intégration dans la zone Cemac vise aussi à consolider la compétitivité des économies, le développement des échanges intercommunautaires. Un préalable qui vise à tirer le meilleur de la Zone de libre échange continental africaine (Zlecaf).
Réorganisation structurelle
Le président de la commission de la Cemac, Balthazar Engonga Edjo’o soutient que la stratégie doit intégrer la production et la distribution d’une énergie stable, verte et accessible aux populations des pays membres. La même source préconise également la mise en oeuvre de la stratégie d’import-substitution.
Les experts internationaux indiquent aussi que l’émergence économique de la Cemac nécessite le développement du capital humain, de l’économie numérique mais aussi la capitalisation de la recherche et la technologie. Des préalables qui intègrent la protection de l’environnement et la transformation des matières premières et des ressources naturelles.
Impondérables
Le nouveau Programme économique régional de l’Afrique centrale est projeté à la suite des phases non concluantes des quiquenats 2011-2015, 2016-2020 et 2021-2025. Des étapes dont les échecs sont justifiés par les impacts du choc pétrolier survenu en 2014 ainsi que la crise sanitaire provoquée par la pandémie du Covid-19 qui s’est déclenchée en 2020.