Par Julie Peh
Plus de 460 casques bleus du bataillon égyptien de combat et d’escorte de convois de la Minusma ont quitté la ville de Gao, dans le nord du Mali, le vendredi 28 juillet. Un départ qui marque le début du retrait définitif de la mission onusienne du Mali. Pendant plus d’un an, ces soldats de la paix ont opéré dans un environnement particulièrement exigeant, à travers des escortes de convois allant de Gao à Tessalit en passant par Kidal et Aguelhok dans des conditions très difficiles marquées par la recrudescence de l’usage des engins explosifs improvisés par les groupes armés terroristes.
En effet, ces différentes missions effectuées avec un rythme soutenu, ont contribué à sécuriser les convois logistiques et à contribuer à la protection des civils. En outre, les Casques bleus Égyptiens ont mené de nombreuses activités civilo-militaires à travers des dons de denrées alimentaires, de fournitures scolaires et de milliers d’articles ainsi que des consultations médicales gratuites afin d’aider les plus vulnérables. Bien que le départ des Égyptiens était programmé avant l’adoption de la résolution 2690 du Conseil de Sécurité des Nations unies mettant fin à la Minusma, c’est néanmoins un pas de plus vers le retrait définitif du Mali.
Dans les jours qui suivent, des casques bleus des contingents sénégalais, burkinabés, ivoiriens et bangladais quitteront le Mali avec la fermeture des camps périphériques d’Ogossagou, Goundam, Ber et Ménaka. Ces mouvements s’inscrivent dans le cadre du retrait complet du territoire malien au 31 décembre 2023.