Par Gabrielle Mekoui
Cette décision intervient un jour après le sommet de l’association des Etats du Sahel qui s’est tenu à Niamey (Niger). Il faut souligner que cette mission a pour objectif de faire réintégrer les États membres de l’AES ( le Mali, le Niger et le Burkina Faso) au sein de la cedeao, après leur injection en janvier dernier. La cedeao est inquiète sur le caractère décisif de coallision de ces trois États avec la création de l’Association des Etats du Sahel.
Pour rappel, le président Faye avait déjà plaidé en mai pour la réconciliation. Selon lui, le départ de ces « trois pays frères » est perçu comme entorse au panafricanisme. Sa nomination par la Cedeao souligne l’urgence d’une médiation pour éviter l’isolement de ces nations et favoriser la stabilité régionale. Cette initiative intervient dans un contexte de lutte contre le djihadisme, où la coopération est plus que jamais nécessaire.
Cependant, le chef de l’État du Nigeria (Bola Tinubu) a été reconduit à la tête de l’organisation pour un mandat d’un an. Il a appelé ses confrères au respect de leurs engagements financiers pour le bon déroulement de la lutte sécuritaire. Le retrait de ses trois États marque une fragilisation sous-régionale avec de nombreuses conséquences.