Par Julie Peh
Parallèlement, il a été recommandé que le président Macky Sall demeure en poste jusqu’à ce que son successeur soit officiellement installé. En réponse à cette proposition, le chef d’état a exprimé son intention de solliciter l’avis du Conseil constitutionnel pour clarifier la procédure de transition du pouvoir, en se référant spécifiquement à l’article 36 de la Constitution. Le rôle du Conseil constitutionnel s’avère crucial dans ce contexte, car il doit trancher sur la possibilité pour Macky Sall de continuer à organiser l’élection ou si, à la place, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, devrait assumer cette responsabilité pour une durée maximale de 90 jours.
Une dimension supplémentaire de cette réorganisation concerne la réintégration de candidats précédemment disqualifiés, comme Karim Wade et Ousmane Sonko, dans la course présidentielle. Cette perspective a généré des divisions parmi les participants au dialogue. Assane Sylla, le président du parti Mpes Jëf Ak Njarin, a manifesté son opposition à cette idée en quittant la salle de réunion. Il a défendu la liste initiale des 19 candidats retenus par le Conseil constitutionnel, arguant qu’une modification de cette liste pourrait conduire à des litiges juridiques et politiques. Sylla a déclaré que:
« Le Conseil constitutionnel ne peut se dédire » et a exprimé ses craintes que le pays soit « dirigé vers un autre contentieux », une situation qu’il juge « extrêmement grave ».
La possibilité d’un nouveau processus électoral, ouvrant la voie à la participation des candidats écartés, soulève des questions sur la validité des procédures antérieures et génère des tensions entre les différentes factions politiques. Alors que des partis comme le Pds plébiscitent le retour de figures comme Karim Wade et Ousmane Sonko dans la compétition, cette proposition est perçue comme une menace par ceux qui avaient été sélectionnés dans la liste des 19 candidats. Le président Macky Sall, qui attend le rapport complet sur ces propositions, se trouve devant des décisions importantes qui pourraient redéfinir le paysage politique sénégalais en amont de l’élection présidentielle.
Si c’est vraiment un dialogue national constructif, il doit travailler pour une élection inclusive ce que sall avait avancé comme l’une des raisons ayant soutendu l’organisation de ce dialogue par conséquent la réintégration de Sonko surtout. Tout le monde mêmes les nourrissons savent que ils ont écarté ce gars-parce qu’ils ont peur de lui, parce ce que Sonko dit la vérité, parce qu’il est panafricain, parce que la France a peur qu’il vienne au pouvoir, c’est tout. Ceux qui boudent là simplement parce qu’ils sont sur la liste de 19, c’est des portrons, ils ne valent pas un clou. Quant à Sall, il doit chercher à être inscrit dans l’histoire du Sénégal de la meilleure des façon.’il ne sert à rien d’user de ce petit pouvoir que le peuple lui a confié pour faire du mal. Si lui on l’avait écarté il serait aujourd’hui président. S’il tente de le faire il n’à qu’à savoir que Dieu fera le combat de SONKO.