Par Julie Peh
C’est l’ancien opposant devenu Premier ministre, Succès Masra, qui a ouvert le bal dans la matinée du 14 avril en lançant une grande caravane à travers la capitale. Le candidat joue la carte de la proximité en s’offrant plusieurs bains de foule.
« Transformons l’impossible en possible », dit celui qui se voit gagner dès le premier tour et promet pour chaque village l’éducation, l’eau, l’énergie et du travail pour les jeunes. « Nous avons voulu consacrer cette première journée à saluer les Tchadiens et Tchadiennes sur tout le territoire national. Le message que nous allons porter est un message d’espérance mais un message aussi de possibilités. Nous sommes ceux qui transforment l’impossible en possible, et donc la victoire. »
De son côté, Mahamat Idriss Déby et la coalition Pour un Tchad uni, dont il est le candidat, ont fait une démonstration de force dans l’après-midi en rassemblant plusieurs milliers de personnes sur la Place de la nation, plus grande place de Ndjamena placée sous très haute protection militaire. Le président de transition a fait valoir son bilan.
« Pendant trois ans, j’ai assuré la continuité de l’État et préservé l’unité de notre pays. J’ai préservé la paix, parce que je suis un homme d’action. Et j’ai respecté mes engagements », dit-il, avant de formuler un grand nombre de promesses : construire des écoles et 7 000 kilomètres de routes, la santé pour tous, diversifier l’économie, investir dans l’agriculture. Et surtout, 100% d’électricité dans l’ensemble du pays.
On aperçoit également quelques minivans aux couleurs des autres candidats. L’ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké démarre lui sa campagne mardi avant d’entamer une tournée dans l’intérieur du pays.
Le Tchad a besoin de changements, ça ne marche pas du tout depuis le décès de son père. C’est un non-évènement, parce que tout ce qu’ils sont en train de faire, c’est n’importe quoi.
Avec Afp