Par Serge Aimé BIKOI
La cinquième édition du Salon national des arts martiaux et des sports de combat(Sanam) se veut innovante cette année en ce sens que les membres du comité d’organisation vont parler des dosages des entraînements. Alex Ndem, président du comité d’organisation du Sanam, indique: “Lors de cet événement, nous allons parler des dosages des entraînements, c’est-à-dire à quel niveau aller pendant qu’on s’entraîne. Je crois que c’est un côté très important pour les sportifs de haut niveau et pour les entraîneurs Nous aurons aussi plus de fédérations(une dizaine) cette année que l’année dernière”.
Le salon des arts martiaux est une fête des sportifs, des pratiquants d’arts martiaux et des sports de combat. Il s’agit de promouvoir les arts martiaux et de faire connaître les grands champions camerounais qui sont dans les arts martiaux et dans les sports de combat et qui ne sont pas connus malheureusement, mais qui font de très bons résultats à l’international.
Au cours de cet événement, plus d’une dizaine de fédérations sportives vont se mettre en vitrine et exposeront les virtuosités de leurs acteurs. Le karaté, la boxe, le Mma, l’escrime, etc. Victor Moussi, directeur technique de la Fédération camerounaise de Mma, s’exprime à ce sujet: “La participation du Mma à cette 5ème édition est une occasion de démontrer davantage le côté martial et les valeurs de ce sport de combat, qui est l’un des sports de dernière génération qui monte sur le plan mondial, dont nous avons l’un des dix ambassadeurs, Francis Ngannou. Le public aura l’occasion de voir les côtés spectaculaire et festif de cette discipline, qui est un sport de combat”.
Une autre fédération sportive qui démontrera son originalité, et dont le grand public ne connaît pas la nature, c’est l’escrime. L’un des ambassadeurs, Me Gérard Ngono, entraîneur national à la fédération d’escrime, en fait écho : “L’escrime participe à ce grand événement parce que nous avons besoin d’avoir une très large vitrine pour pouvoir présenter ce qu’est ce sport, qui est un art olympique et qui est parfois méconnu de tous. L’objectif n’est pas de développer les habiletés motrices de par son physique lors de la pratique des sports de combat, mais c’est de véhiculer les valeurs morales et de pouvoir réveiller et créer un certain éveil pour que l’escrime, qui est relégué aux calendes grecques, puisse aussi trouver une place de choix au niveau des autres sports pratiqués sur la scène nationale et internationale.
