Avec Polycarpe Xavier Atangana Eteme
Mais il faut souligner que le 22 mars comme dans ce type de procès ( criminelle) , le premier jour généralement c’est pour informer les différentes parties. Puis, l’affaire sera enrôlée.
Pour le moment, il est difficile de connaître la composition du Tribunal. Ce qui est certain c’est qu’il y aura le PT actuel du TMY et les ascenseurs( Colonels) qui sont doute viendront d’ailleurs.
Une autre aspect important marquera ce procès à savoir: Que ce soit les Vice-président Sikati kwamo II Aimé Florent et Nzié Pierrot Narcisse, aucun d’eux ne fera partir de la composition du Tribunal. Tous ayant participé à la réalisation de l’information judiciaire hauteur et profondeur.
L’enjeu de ce procès hors norme est de taille. Avec une question à la clé le mobil.
Même si lors de l’information judiciaire le temps a permis d’analyser l’ensemble des facteurs qui ont renvoyé à la barre les 17 inculpés le vendredi, 01 mars 2024, ce procès tant attendu aura à coup sûr un autre tournant. Tout peut y arriver. Les libérations comme des condamnations.
L’ Ordonnance de renvoi devant le Juge du Jugement a été rendue au nom du peuple camerounais qui est en droit de connaître les méandres par le Tribunal Militaire de Yaoundé ( TMY.) en attendant le verdict final. C’est bon de le savoir.
Cette ordonnance de renvoi n’est pas un verdict définitif, plutôt une pièce qui constitue le puzzle.
Cette ordonnance de renvoi démontre deux choses essentielles à retenir :
Il faut continuer de respecter la présomption d’innocence sans qu’elle ne vienne constituer un mépris et un déni de la parole des justiciables;
Ce n’est ni la presse ni les Réseaux Sociaux ( RS ) qui font l’autorité de la justice au Cameroun. La justice est un grand marqueur d’empreintes avec l’ensemble des hommes en robe noire qui la constituent, le verdict sera rendue au bon vouloir de la Cour. Ce sont eux qui font l’autorité de la justice .
C’est mon commentaire juridique.
Il est donc très important de faire attention sur ce qui se dit dans les Réseaux Sociaux qui ont fait immixion dans le secret de l’instruction et des enquêtes préliminaires. Notre système judiciaire est persécuté par les acteurs des réseaux sociaux. Les normes morales ne sont plus les mêmes aujourd’hui. Impolitesse et discourtoisie envers les Magistrats toute fonction confondue.
Être Magistrat Militaire ou Civile est très difficile. Faisons leur confiance.
Et s’il y a une réforme qui doit être faite aujourd’hui, c’est celle du Code de Procédure Pénale (CPP) . Là, j’attire l’attention du Ministre camerounais de la justice Laurent Esso. Il faut désormais des communications judiciaires.
Sinon, ça ira dans tous les sens dans ce procès.