Par René Mbarga
L’assemblée nationale traverse une période de turbulences. Après le précédent lié, au limogeage annulé de Boukar Abdoulrahim, en tant que directeur de cabinet, du président de l’Assemblée nationale. Cavaye Yeguié Djibril freine des quatre fers, après des propositions de nominations, visant à porter l’ancienne édile de Sangmelima, au poste de responsable de l’administration de la chambre basse du parlement camerounais.
Chacun doit rester à sa place…
Depuis plusieurs années, les relations entre le président de l’Assemblée nationale et ses secrétaires généraux successifs, n’ont pas toujours été un long fleuve tranquille. De Samson Ename Ename, Michel Meva’a Meboutou, jusqu’à Gaston Nkomba l’un des derniers titulaires de la fonction, la relation entre le président de la chambre et ces collaborateurs est progressivement passée du stade d’une guerre larvée à celui d’une guerre ouverte. Situation qui entrave durablement, le bon fonctionnement de cette institution ; chargée de légiférer, de voter le budget de l’État voire de contrôler l’action du gouvernement. En empêchant la nomination de André Essiane , un natif du Dja et Lobo, proche du directeur du cabinet civil Samuel Mvondo Ayolo, le député du Mayo Sava semble, traduire dans les faits, son expression selon, laquelle ; l’exécutif ne doit s’ingérer dans les affaires du pouvoir législatif.