Par Benjamin Akono
L’interdiction de circulation des moto taxis aux heures tardives dans la ville de Douala cause d’énormes désagréments aux populations. Les taxis, en infériorité numérique, n’arrivent pas à satisfaire la demande. Conséquence, les prix des taxis sont décuplés.
“Une distance pour laquelle je payais d’habitude 500F de la Elf pour Ndog-bong, j’étais obligé de payer 1000F hier parce qu’il était peut-être 4h. la route était déserte” fulmine Julius Fomena, habitant de Douala.
Pour éviter la surenchère, certains optent pour la marche à pieds. C’est le cas de Hilaire Kamga. Pour lui, les choses étaient plus simples quand les motos taxis circulaient librement. L’interdiction de la circulation des moto taxis entre minuit et 6h du matin fait les affaires des conducteurs de taxis. Les recettes journalières sont plus conséquentes pour ces véhicules à usage commercial. Selon les concernés, ce sont les clients qui proposent des sommes énormes de leur propre chef.
“Il y a des clients qui viennent dire j’ai 500 ou 1000F, laisse moi à tel endroit ou dépôt on a 4000, donc ce n’est pas le chauffeur qui exige”, révèle un taximan de la ville de Douala.
Les usagers espèrent qu’ils pourront, à nouveau, avoir accès aux motos, leur solution de rapidité en temps voulu dans les jours à venir. En rappel, le Gouverneur de la région du littoral a limité la circulation des motos taxis entre minuit et 6 heures du matin. Ce au lendemain des scènes de panique générale dans la capitale économique liées à la présence de jeunes délinquants appelés “microbes” dans plusieurs quartiers.