Avec Ekanga Ekanga Claude Wilfried
Cette femme dont le talent vocal a souvent rendu jaloux Dieu lui-même, se trouvait dans un avion qui, sans le savoir, la conduisait droit au 7eme ciel. Le coupable : un homme au charisme cosmique et à la classe interstellaire, qui a réuni toute une équipe de complices, hôtesses à l’appui, pour mettre en œuvre le plus beau de tous les pièges. Et ma femme d’un autre mari d’ouvrir les yeux et de découvrir cette bague rutilante qui lui fait un : « Coucou, je suis là ! », avec applaudissements du jury. Il paraît que c’est la seule fois où vous avez le droit de faire pleurer une femme. Et sur ce coup-là, notre brother d’un autre père était au sommet de son art.
Alors qu’est-ce qu’on peut faire ? Qu’est-ce qu’on peut dire devant un timing aussi parfait ? Il avait les mots, l’a rendue accroc. Et la feuille qu’elle a prise pour lire le poème qu’il lui avait écrit, a été toute trempée par ses larmes à elle. Maintenant, pour moi et les 4 milliards d’hommes qui peuplent cette terre, Capri, c’est fini ; Charlotte, c’est fini. Quelqu’un a été plus rapide que nous ; mais il s’y est tellement bien pris que nous sommes heureux dans la défaite !
Félicitations aux deux chevaliers du cœur, et 500 ans sur leur bonheur. Nous leur chanterons la ballade des gens heureux, jusqu’à ce que l’éternité ne les sépare pas. En attendant, au mariage de ma femme je serai invité, et je pourrai lui dire en face : « Maman l’a vu, et elle est très satisfaite. »