Par Adams Newman
La police a identifié l’auteur de l’acte comme un homme né en 1987, originaire de Floride, et s’appelant Maxwell Azzarello. Son état est jugé “grave” mais “il est vivant”, a précisé la cheffe des pompiers de New York, Laura Kavanagh, lors d’un point presse. Les images du drame, diffusées par des chaînes américaines et sur les réseaux sociaux, sont impressionnantes. On voit la victime, les deux mains derrière la tête, se transformer en torche humaine pendant plusieurs secondes avant de tomber au sol. Des policiers se sont précipités vers l’homme et un extincteur a été utilisé contre le brasier.
Sur le lieu de l’incendie, dans un square qui fait face au palais de justice, des vêtements brûlaient encore lentement au sol et une forte odeur se dégageait plusieurs minutes plus tard, a constaté une journaliste de l’Afp sur place. Un témoin de la scène, qui s’est présenté sous le prénom de Dave, 73 ans, a raconté avoir vu l’homme jeter des écrits en l’air avant d’ouvrir un bidon, d’en déverser le contenu sur lui et de mettre le feu à l’aide d’un briquet.
D’après l’un des responsables de la police, Joseph Kenny, les écrits “relèvent de théories du complot, il y a des informations sur des combines de type Ponzi et sur le fait que certains de nos établissements scolaires sont des façades pour la mafia”.
Protocole de sécurité
Selon la police, l’homme est arrivé à New York il y a quelques jours. Dans l’immédiat, ce drame n’a pas perturbé le déroulement du procès historique de Donald Trump. Vers 15H00 locales (19H00 Gmt), l’audience a repris et l’ancien président des Etats-Unis n’a pas fait de commentaire à son retour dans le prétoire.
La police a assuré qu’elle allait réexaminer les protocoles de sécurité autour du tribunal, alors que le dispositif est déjà renforcé par la présence d’un ancien président américain à l’intérieur du bâtiment.
“Cet homme n’a pas enfreint les protocoles de sécurité”, a indiqué l’un des chefs de la police, Jeffrey Maddrey. “Le parc était ouvert au public”,
A-t-il ajouté.
Ce square a déjà été occupé depuis l’ouverture du procès lundi, par quelques dizaines de manifestants pro ou anti-Trump, mais sans aucun incident notable depuis.
Avec AFP