Par Pierre Laverdure OMBANG
Les explosions ont entraîné la mort d’une personne sur place, tandis que près de 36 autres ont été blessées, dont un policier actuellement sous traitement à l’hôpital de la Pokam. Cette attaque vient rappeler la situation de guerre qui prévaut dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest du Cameroun. Depuis plusieurs années, ces régions sont le théâtre de violences incessantes entre les forces gouvernementales et les séparatistes armés. Les civils sont souvent pris pour cible, subissant les conséquences dévastatrices de ce conflit.
Les autorités locales condamnent fermement cette attaque et promettent de tout mettre en œuvre pour traduire les responsables en justice. Cependant, malgré les efforts déployés pour rétablir la paix, la violence persiste, plongeant la population dans un climat de peur et d’insécurité constantes.
Face à cette escalade de violence, il devient urgent que toutes les parties prenantes s’engagent dans un dialogue inclusif et constructif en vue de trouver une solution durable à ce conflit. En attendant, la population de Bamenda et des régions environnantes reste dans l’attente de jours meilleurs, espérant un répit dans un conflit qui a déjà fait trop de victimes innocentes.