Par Julie Peh
Ces populations, résidant au lieu-dit Nkol-Nkoumou, situé sur le tracé reliant la nationale numéro 3 au PK0, n’ont toujours pas reçu d’indemnisations, malgré les années écoulées depuis le début des travaux de construction. Leurs terres ont été expropriées pour l’utilité publique, les privant ainsi de leurs moyens de subsistance et les empêchant de cultiver leurs champs. La situation est d’autant plus critique que ces populations, déjà confrontées à des conditions de vie difficiles, ne peuvent plus assurer les besoins fondamentaux de leurs familles, notamment l’éducation de leurs enfants. Le manque d’indemnisation compromet sérieusement leur quotidien.
En outre, un autre aspect choquant de cette affaire est la présence d’environ 150 personnes inconnues, ajoutées aux listes d’indemnisation, tandis que les autochtones, pourtant détenteurs de titres fonciers, n’ont rien reçu. Ce détournement présumé d’indemnisations aggrave la situation, laissant les populations locales dans une détresse économique et sociale profonde.
Les autorités locales et les organismes concernés doivent prendre des mesures immédiates pour enquêter sur ces allégations de détournement et assurer une juste indemnisation aux populations affectées.
« Il est important d’établir la transparence et la responsabilité dans la gestion des indemnisations pour garantir le respect des droits des citoyens et la justice dans la mise en œuvre de projets d’utilité publique « ,
Affirme un acteur de la société civile.
