Par Joël Onana
« Vous êtes entraîneur parce que je vous ai nommé. Je vous prie de rester dans cette réunion. Parce que si vous ne restez pas, je suis obligé d’interroger mon Comité exécutif. »,
a lancé Samuel Eto’o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à Marc Brys.
« C’est moi qui décide »,
a répondu de son côté Marc Brys.
« Vous ne décidez pas. Ce que vous faites, moi je l’assume. Dans votre pays, vous ne pouvez pas faire ça. Et vous ne me parlez pas comme ça. En tant que footballeur, vous ne pouvez jamais me parler. Reste on travaille. Vous pensez que vous êtes dans quel pays ? Je peux faire ça en Belgique ? »,
a questionné le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).
Réagissant à cette situation, Calixthe Beyala vante le sens de l’accueil du peuple camerounais.
« Bienvenue au Cameroun Monsieur Marc Brys. Le peuple camerounais est accueillant, ouvert et aimant. La xénophobie et le racisme ne font pas partie de notre Adn. Je vous souhaite d’apprécier ce magnifique pays, d’y être pleinement heureux. Nous savons que vous allez conduire les Lions vers une reconstruction et à de futures victoires »,
poste l’écrivaine panafricaniste.
Dans une autre sortie, le politologue Moussa Njoya surfait dans le même sens.
« Je note juste que des Camerounais applaudissent une scène de pure xénophobie ! J’espère qu’on ne se plaindra plus du mépris dans les ambassades occidentales et de la montée du racisme en Occident ! »,
commente ce dernier dans une récente sortie.
