Par Mon’Esse
Pendant la période étudiée, les dépenses d’importations ont augmenté de 27% en glissement annuel, atteignant 4911 milliards de francs, une croissance principalement alimentée par les importations de produits minéraux (+58%) par rapport à l’année 2021.
En 2022, l’importation du riz, à lui seul et dont le principal fournisseur est l’Inde (55,8%), a représenté une facture de 264,4 milliards de francs (5,4%), le froment de blé et le méteil en représentant 5,3% pour une valeur de 260,7 milliards de francs.
Malgré une perte de 1,2 point de pourcentage par rapport à 2021, la Chine a conservé sa position dominante en tant que premier fournisseur du Cameroun (15,8%), suivie de l’Inde (10,8%) et de la France (8,2%).
Le Cameroun a également connu une forte dynamique économique en 2022 caractérisée par l’explosion des recettes d’exportations (+45,5% par rapport à l’année d’avant), grâce aux recettes des huiles brutes de pétrole et du gaz naturel liquéfié.
S’agissant des destinations, en 2022, les Pays-Bas se sont positionnés comme premier client du Cameroun avec 26,8% des parts du marché, détrônant la Chine qui a régressé au 6ème rang. Par contre, l’Inde a détenu14,2% des parts de marché, se classant au 2ème rang suivie de la France (9,9%).
Malgré la diversification des partenaires, les échanges avec les pays africains, constate l’Ins, restent limités dans les statistiques douanières, représentant seulement 9,8% des recettes totales d’exportations dont 6,0% en direction des autres pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac).
Les importations en provenance des pays africains représentent 12,2% des dépenses totales d’importation, le Maroc se positionnant au premier rang (1,4%) suivi par la Côte d’Ivoire et le Gabon, une faible proportion qui met en évidence des opportunités pour renforcer les liens économiques intra-africains.